Cher lecteur,

Je suis revenue des Caraibes, non de la Bretagne qui y ressemble fortement. Que dire? A part que la Côte de Granite Rose est magnifique, qu'il a fait beau, que j'ai bronzé et très bien mangé. Il y a tellement à dire en réalité. L'ambiance, le folklore, le soir, le paysage et le presque-oubli des tracas quotidiens. J'aimerais bien y vivre si je reviens de chez la reine un jour. Aussitôt rentrée, aussitôt le coup de spleen. Et le moral en chute libre à nouveau. Alors on prend sur soi, on fait marcher les apparences.

Je vais retravailler. Deux semaines. Toujours aux mêmes postes, 7jours/7. Je ne suis guère enchantée mais il me faut de l'argent, car je crois bien que personne finalement ne pourra assurer mes arrières. En parlant d'argent et venons-en là à l'un de mes soucis : ma banque incompétente. Voilà juste avant de partir en vacances, j'ai reçu un mail pour mon logement, il me fallait payer la caution; le jour même. Il était, je précise, 18h passées. La communication ne semble pas être le point fort des logements U. J'ai donc filé à la banque le lendemain et là mes ennuies ont commencé. Une matinée à faire des allez-retours dès que ma pauvre Lisa(celle qui s'occupe de ma réservation) me communiquait des infos afin que ma banque puisse faire un virement sur leur compte anglais. D'après ma banque le code swift était incomplet donc impossible de faire le transfer. Demmerde donc toi seule "faite-leur un chèque". Si c'était aussi simple je ne serais pas allée dans cette banque de fags. Bref grâce à Fanny et ses contacts on a compris pourquoi ces ariérés ne "pouv[aient] rien faire pour moi". Un code swift peut être composé de 8 ou 11 caractères. Il n'est donc pas incomplet. Lisa m'a rassurée en me disant que la chambre ne serait pas remise sur le marché mais bon j'ai pas que ça à faire d'aller traîner à la banque. J'y retourne donc Mardi et si ils ne peuvent toujours rien faire pour moi, je change de banque.

Je ne me suis pas encore intéressée à mon billet d'avion, de toute façon je n'ai même pas encore été payée. Ca aussi c'est casse bonbons, le professionalisme de nos jours, décidément. Il faudrait que je m'intéresse aussi à ces histoires de carte européene d'assurance maladie.

Dur retour à la réalité

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